« La guerre est subordonnée à cinq facteurs. […] Le quatrième est le commandement. » (chapitre 1)
Pour Sun Tzu, le bon commandement repose sur un savant équilibre entre fermeté et motivation.
Si la motivation peut passer par l’adhésion des hommes à une cause transcendantale (mais le sujet est polémique, cf. notre billet De la signification du dào), le meilleur moyen pour inciter la troupe à plus d’ardeur au combat réside dans la perspective d’une récompense :
« En les appâtant par la promesse de récompenses, [le général] les incite à attaquer l’ennemi pour s’emparer du butin. Lorsque, à l’issue d’un engagement, on réussit à capturer dix chars adverses, il convient de récompenser le premier qui a réalisé l’exploit. » (chapitre 2)
Sun Tzu recommande à cet égard de ne pas hésiter à se montrer très généreux :
« Un grand capitaine dispense des récompenses non prévues par la loi et promulgue des édits qui ne sont consignés dans aucun code. » (chapitre 11)