Si la bande dessinée n’est aujourd’hui plus cantonnée au rôle de divertissement pour enfants et est reconnue comme pouvant être un vecteur sérieux et artistique de transmission d’une histoire, il n’y a en revanche rien d’évident à ce que la transposition d’un traité militaire puisse tirer bénéfice de ce support. Sur les trois versions existant actuellement en français, nous allons voir qu’une seule présente à nos yeux de l’intérêt.
L’art de la guerre a connu de très nombreuses adaptations en bandes dessinées dans les pays asiatiques, mais seules deux sont parvenues en France. Il s’agit de « manhuas », c’est-à-dire de bandes dessinées chinoises[1].