« Une armée frappe avec la soudaineté de la foudre. » (chapitre 7)
La foudroyance est, au sein de l’armée française, un concept récent, de plus en plus fréquemment présenté comme principe fondamental, mais qui demeure cependant encore en gestation[1]. Sun Tzu évoquait pourtant déjà cette notion, sans toutefois la nommer clairement, comme l’illustre son image de « l’oiseau de proie » :
« L’oiseau de proie parvient à briser les reins de sa victime quand il frappe en raison de sa prestesse. Le grand général allie une formidable puissance à une extrême prestesse. Il possède la puissance de l’arbalète bandée et la prestesse de la gâchette. » (chapitre 5)
Bien au-delà de ce simple passage, toute la philosophie de Sun Tzu tend vers ce concept non-nommé de foudroyance. Nous allons le voir en en décortiquant les modes d’action.