Des cadeaux Sun Tzu

Quel cadeau Sun Tzu offrir ?

Les fêtes approchent, et vous souhaiteriez offrir un cadeau en rapport avec Sun Tzu et son Art de la guerre ? Voici quelques suggestions de produits  disponibles fin 2016 (ceux épuisés n’ont pas été recensés ici s’ils ne se trouvent pas facilement sur le marché d’occasion).

A tout seigneur, tout honneur : le traité lui-même. Sans hésitation, la version parue aux éditions Nouveau Monde est le meilleur choix possible : luxueuse, richement illustrée, volumineuse, elle est l’édition à offrir en cadeau. Surtout, la traduction fournie est celle de Jean Lévi, irréprochable. 29 €.

Si vous souhaitez rester sur le concept du « beau livre », d’autres éditions existent. Le niveau est un peu en dessous de la précédente, et repose sur une traduction pouvant par endroit être critiquée, mais l’ensemble reste de très bonne facture :

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Une nouvelle version de L’art de la guerre aux éditions Trédaniel

Une bien jolie version

Une nouvelle version du texte de L’art de la guerre vient de paraitre aux éditions Guy Trédaniel (à qui nous devons déjà la traduction de la version anglaise de James Trapp en 2011[1]).

Premier constat : l’ouvrage est beau. Présenté dans un coffret noir et or, le livre lui-même est rouge est or. D’aspect extérieur, il ressemble beaucoup à la version parue aux éditions Evergreen en 2012 et aujourd’hui épuisée : couverture rigide en rouge et or, papier glacé, illustrations, … Les deux ouvrages sont pourtant bien différents.

A gauche, la version des éditions Evergreeen (2011), à droite, celle des éditions Guy Trédaniel (2016).

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Sun Tzu a désormais sa journée mondiale

L’ONU ne se donne pas pour objectif d’éradiquer l’activité guerrière, qu’elle reconnait intrinsèque au genre humain, mais s’évertue à en humaniser la pratique. « La guerre est la grande affaire des nations ; elle est le lieu où se décident la vie et la mort […]. On ne saurait la traiter à la légère. » (L’art de la guerre, chapitre 1)

L’ONU ne se donne pas pour objectif d’éradiquer l’activité guerrière, qu’elle reconnait intrinsèque au genre humain, mais s’évertue à en humaniser la pratique. « La guerre est la grande affaire des nations ; elle est le lieu où se décident la vie et la mort […]. On ne saurait la traiter à la légère. » (L’art de la guerre, chapitre 1)

L’annonce est officielle : l’ONU a finalement accepté la création de la journée mondiale Sun Tzu. Celle-ci a été fixée au 20 octobre, jour de naissance du stratège chinois. La première édition aura lieu en 2017 et sera célébrée en grande pompe par la Chine, à l’origine de la demande. Nul doute que les ambassades chinoises relaieront l’évènement dans tous les pays.

Si Sun Tzu n’est pas le premier personnage historique à se voir consacrer une journée mondiale (on pourra citer la journée Nelson Mandela le 18 juillet ou celle Christophe Colomb le 10 octobre), il est en revanche le premier militaire. Et il restera probablement sans doute le seul, tellement sa pensée est atypique en exhortant à une forme de non-violence dans la guerre :

« Remporter cent victoires après cent batailles n’est pas le plus habile. Le plus habile consiste à vaincre l’ennemi sans combat. » (chapitre 3, traduction du groupe Denma)

Hasard du calendrier, la date coïncide d’ailleurs avec une autre journée mondiale : celle de la résolution des conflits.

Sun Tzu France se mobilisera bien évidemment pour cette journée, et nous réfléchissons déjà à l’organisation de symposiums dans toutes les grandes villes de France sur le sujet. N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez participer à l’aventure.

Source de l’image : capture d’écran de l’auteur

Combattre le terrorisme au quotidien

Lutter est toujours possible, à tous les niveaux.

Lutter est toujours possible, à tous les niveaux.

Il n’est pas dans les habitudes de ce blog de traiter d’autres sujets que ceux relatifs à L’art de la guerre de Sun Tzu. Nous ferons une exception aujourd’hui.

Comme la plupart des Français, vous ne souhaitez pas rester inactif face aux attentats du 13 novembre dernier. Outre le désir de venir en aide (soutien psychologique aux personnes qui en ont besoin, exercice renforcé de votre métier s’il a un rapport avec les évènements, don aux ONG d’aide aux victimes, etc.), vous ressentez peut-être également le besoin de réagir, de ne pas subir ces évènements. Bref, de lutter contre les terroristes.

Bien sûr, vous pourriez aller en Syrie, vous improviser fantassin et tenter de tuer tous ceux que vous verriez porter le drapeau de Daech. Outre que la capacité à un tel engagement solitaire ne concerne qu’une infime minorité de la population, il signifie aussi dans une certaine mesure un renoncement à notre État de droit, que justement les terroristes combattent. Car en France, les générations précédentes ont progressivement mis en place l’idée que, tout comme il est interdit aux citoyens de rendre justice par eux-mêmes, seules les forces armées assermentées (ie les militaires) ont l’autorisation d’aller mener des actions de guerre contre les ennemis de l’État. Ainsi, il est aujourd’hui interdit aux citoyens français d’aller spontanément se battre en Syrie (ou ailleurs).

Il existe pourtant plusieurs moyens simples de combattre à votre niveau les terroristes.

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L’art de la bière

Selon certaines études américaines, l’homme n’aurait créé la guerre qu’afin de trouver un prétexte à consommer plus de bière.

Selon certaines études américaines, l’homme n’aurait créé la guerre que pour trouver un prétexte à consommer plus de bière.

Pour la plupart des « experts », L’art de la guerre serait une théorie de l’affrontement physique. Cette interprétation simpliste est à tel point répandue que rares sont les personnes à encore s’interroger sur le sens réel que pourrait avoir le texte de Sun Tzu. Il est pourtant aujourd’hui acquis que ses véritables intentions étaient de traiter d’un sujet tout autre, beaucoup moins avouable.

La bière.

Prenez le temps de relire L’art de la guerre en remplaçant le mot « guerre » par le mot « bière ». Tout deviendra alors limpide ; chaque précepte se décryptera en mettant à jour une extraordinaire profondeur. Par exemple, les premières phrases du traité « La guerre est la grande affaire des nations […]. On ne saurait la traiter à la légère » se révèlent une formidable et visionnaire injonction à une consommation modérée…

L’intégralité du traité se fait ainsi jour de façon évidente pour l’amateur de bière. L’étude des terrains surprend par son acuité : en consacrant trois chapitres complets (sur 13) à cette question, Sun Tzu montre toute l’importance qu’il est nécessaire d’accorder au terroir. L’érudition de l’étude est d’ailleurs telle qu’elle ne se cantonne pas à la stricte consommation – sujet déjà très vaste, mais s’étend aussi à la fabrication :

« La guerre est subordonnée à cinq facteurs […] Le second est le climat, le troisième la topographie […] » (chapitre 1)

Comment ne pas lire ici l’injonction de prendre en compte, outre le terroir, le facteur météo pour déterminer si une bière sera bonne ou pas (une mauvaise saison peut avoir des conséquences catastrophiques sur la qualité du houblon produit).

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